POURQUOI L'HABITAT PARTICIPATIF AUJOURD'HUI ?

Le thème de l'habitat participatif est un sujet d'importance, car notre société a besoin de préparer un nouveau mode de vie ensemble, qui concerne toutes les générations.

Beaucoup de personnes se trouvent isolées, seules, seules avec des enfants à charges ou seules pour vivre leur retraite, seules dans des périodes de maladie… Les enfants sont seuls pour attendre le retour de leurs parents…

Le modèle de la grande famille multigénérationnelle a été remplacé au siècle dernier par celui du couple qui fait une famille où la mère reste souvent à la maison lorsque les enfants sont jeunes. Les grands parents restent seuls au départ de leurs enfants adultes puis placés en maison de retraite.

Mais aujourd'hui, tout semble bouger : les mères travaillent et les enfants attendent dans les garderies, les séparations des jeunes parents se font de plus en plus tôt, les gardes alternées demandent une grande organisation… Les personnes plus âgées n'ont plus de place ou une place trop chère dans les maisons de retraite, les hôpitaux ou maisons de repos ne nous gardent plus assez longtemps…

Nous avons besoin de nous entraider pour rendre notre quotidien moins difficile. Il s'agit de nous regrouper entre voisins « choisis » et de poser des règles d'échange et de convivialité. Bien sûr, chacun peut y aller de sa débrouillardise et trouver au cas par cas des solutions à sa situation du moment, mais la construction de ces solutions est souvent hasardeuse.

Penser son habitat, penser ses contrats, nous pousse vers plus de liens humains, plus d'économie, plus d'écologie.

La coloc chez les jeunes est de plus en plus pratiquée : elle garantit une ambiance chaleureuse pour les étudiants ou les jeunes travailleurs. Elle est économique, stimulante. Elle oblige aussi à développer naturellement sa civilité, le respect d'un lieu et des autres… Beaucoup de jeunes vivent en coloc amicale et leur partenaire amoureux partage une autre coloc. Cela évite en cas de séparation du couple ces périodes où il faut vivre dans un même appartement alors qu'on est séparé… Puis être célibataire en coloc est bien plus facile qu'être célibataire seul chez soi !

Un autre aspect est très important : beaucoup de couples laissent germer de graves pathologies (violences et maltraitances concernent un couple sur huit). La vie partagée avec ses voisins limite l'apparition de ces comportements, car le groupe et la réflexion sur les liens humains temporise et en empêche l'expression.

Ensemble, nous avons plus de force pour pratiquer le jardinage, pour consommer plus écologique (achats groupés, échanges de bon procédés). Ensemble, nous avons plus de force pour aller au bout des démarches administratives. Nous pouvons diminuer notre parc de voitures, cuisiner parfois les uns pour les autres, se regrouper pour faire le pain, la farine, les lessives et produits ménagers alternatifs, etc. Nous pouvons sortir plus souvent à plusieurs en laissant les enfants en sécurité gratuitement… Chacun peut ainsi compléter l'autre et réciproquement…

Mais voilà, comment nous préparer à passer à l'acte ? Comment ré-créer nos personnalités pour qu'elles soient prêtes à imaginer autre chose que l'habitat individuel ? Comment trouver des amis en qui nous avons assez confiance pour louer groupés ou construire groupés ? Quel modèle d'habitat participatif convient le mieux à chacun ?

C'est pourquoi je suis en mouvement pour fonder sur mon lieu une école d'habitat participatif en milieu rural.

UNE ASSOCIATION QUI PERMET: AURAVIE

Auravie est une association dont le but est de regrouper des personnes disponibles, comme de jeunes retraités, qui, de surcroit, ont la chance d'avoir une réserve financière pour investir dans l'achat ou la construction de quelque chose.

Ces personnes s'associent pour vivre ensemble une période limitée mais relativement durable (de six mois à trois ans) où elles investissent dans la construction des habitats légers d'Aurabelle, dans sa création et dans la mise en pratique de la vie telle qu'on peut l'imaginer dans un habitat participatif.

Leur capacité à faire confiance pour réaliser un investissement solidaire leur permettra de rencontrer des partenaires pour leurs projets définitifs. En effet, il faut du temps et de la confiance pour placer beaucoup d'argent dans un projet plus collectif.

Auravie est l'association qui permet de construire ces confiances.

Auravie est aussi ouverte pour recevoir des personnes moins aisées mais prêtes à donner de leur temps, de leurs idées et de leurs savoir-faires.

Vous pouvez demander les statuts d'Auravie si ce projet vous intéresse.

ÉCOLE D'HABITAT PARTICIPATIF EN MILIEU RURAL

L'école d'habitat participatif se trouve en Provence, dans la plaine du Verdon.
Il est implanté sur 3 ha de terre.

Le bâtiment « atmos-serre » est une grande serre de 766 m2 de lumière qui demande à être bordée face sud et nord par des salles d'ateliers, restaurant, chambres, sanitaires. Ils bénéficieraient de la serre pour devenir des locaux à énergie passive.

Dans les alentours, l'espace demande à être implanté de haies pour délimiter et ombrager de petites parcelles mi-agricoles (maraichage) mi-résidentielles (petits habitats légers écologiques).

Un jardin d'assainissement collectif déjà en place constitue un espace de verdure auquel s'ajouteront de lieu en lieu d'autres modèles de phyto-épuration plus petits.

Des règles de respect des demandes des personnes électro-hyper-sensibles sont déjà en place sur ce lieu et nous tâcherons d'améliorer leur application. Il existe déjà de nombreux harmonisateurs positionné dans les environs.

Des règles pour les personnes à mobilité réduite seront le plus souvent respectées.

Des pratiques de contact avec les êtres de la nature sont vécues dans l'intimité de chacun et nous tâcherons de les maintenir et de les améliorer par l'instauration de fêtes ou cérémonies en groupe.

L'école d'habitat participatif attends ses partenaires ! Sa création juridique officielle est prévue pour 2018 : dossier d'autorisation à la mairie et implantation des premiers habitats légers sont en vue !

Contact:
Catherine ATGER en utilisant le formulaire de contact.